L'imaginaire, c'est comme un dernier refuge dans la montagne quand on sait que la nuit tombe, qu'il va faire froid et qu'il faut trouver un abri.
C'est comme une force face à l'ennui de tous les autres, aux images rabâchées par tous ces écrans vides.
Construire un feu pour se réchauffer l'âme et partir au bout du monde se perdre dans toutes ces langues inconnues, voir comment ils taillent le bois et la pierre là-bas et si les arbres parlent vraiment à ceux qui sont morts...
Il nous vient du fond des âges une sensation d'intense créativité, renvoyant notre époque à sa fonction de plus en plus évidente de limitation de l'imaginaire.
Pour moi l'exercice de la sculpture représente l'une des seules contrées où la liberté intellectuelle puisse s'exprimer. (chacun trouvera son « pays idéal » et fera ses exercices comme il veut.)
les matériaux, les techniques, les savoirs faire n'ont pas tellement d'importance finalement.
Il y a une force en chacun de nous, certains arrivent à l'exprimer.
Un jour de chance ce serait de rencontrer au détour d'un chemin toutes les possibilités cachées au fond de nous...ce serait un vrai jour de chance....
à Hué dans la citadelle en 2012...
dans la cité pourpre interdite.
ah ! au fait Hué se situe au Vietnam très près du fameux 17eme parallèle...